C'est terminé pour pour l'île de Kyushu mais notre voyage au Japon continue ! Direction Honshu (l'île principale), Shikoku puis à nouveau Honshu sur les traces d'un Japon mythique et plus touristique sous fond des merveilleuses couleurs d'automne et d'une culture japonaise qui continue de nous surprendre


L'arrivée sur Honshu n'est pas des plus plaisantes, le littoral est ultra urbanisé et on a le droit au trafic qui va avec ! Finalement, c'est tellement urbanisé que les voitures ne roulent pas très vite (les villes s'enchaînent, avec des feux de signalisation et intersections) ce qui rend les choses un peu plus supportables. Pour le bivouac, on change un peu nos habitudes ! On plantait, certes, souvent notre tente dans des parcs de ville mais c'était souvent de petites villes ou villages. Là, on commence par camper dans un petit parc entouré d'habitations avec vue sur le gros port industriel d'à côté…Mais bon ça se passe bien et on se réveille au petit matin au milieu d'un groupe de personnes âgées venues entretenir le parc et qui sont adorables, souriantes, l'air pas du tout surpris de nous trouver là ! A vrai dire depuis le début du voyage, on est assez surpris de l'âge moyen de la population japonaise vraiment élevé. Peut-être aussi parce qu'on évite au maximum les villes et traversons majoritairement des petits villages... Il n'est d'ailleurs pas rare d'y trouver de nombreuses maisons abandonnées et de voir des personnes âgées travailler aux champs. Pendant tout le séjour au Japon, ces rencontres avec «les petits vieux » seront toujours pleines de joie et de sympathie ! On est vraiment impressionné par leur dynamisme, se déplaçant en gang à vélo ou en déambulateur et debout à l'aube pour entretenir le parc du coin et/ou installer le terrain de cricket pour une petite partie matinale. Même en se levant rarement après 6h30, on est toujours les derniers levés !


Premières visions de Honshu...de gros ports industriels !


Bref, on longe la côte jusque Miyajima, première grosse étape touristique de cette partie du voyage. Cette petite île, à 10 minutes de bateau d'Honshu est l'un des joyaux touristiques de la région et on comprend pourquoi ! D'abord une célèbre et impressionnante Torii trône dans la mer intérieure et est particulièrement propice aux photos en tout genre (ce sera d'ailleurs notre première confrontation à des foules de perches à selfie depuis le début du voyage, quel choc !). Ensuite, des daims à moitié apprivoisés se baladent dans la ville et les touristes jouent volontiers avec eux (ça rend, par contre, compliqués les pique-niques, on en fera les frais avec un spécimen qui voudra absolument goûter de notre salade de riz ! Les menaces d'Edouard ou la tentative de diversion de Cécile n'en viendront pas à bout et on finira par écourter le déj' après qu'il ai réussi durant un moment d'inattention à plonger son museau dans notre gamelle!). Il y a également une très belle ballade à faire jusqu'au sommet de l'île avec à la clé une vue imprenable sur les alentours (enfin il paraît, personnellement on n'a vu que du brouillard !) et plusieurs jolis temples à visiter en particulier l'impressionnant Daishin-ji, siège du Bouddhisme Shingon au Japon. Comme on campe sur l'île, on a la chance de profiter du lieu quasiment vide de visiteurs, complètement féérique à la nuit tombée et les daims ne nous embêterons pas de la nuit !


On sympathise avec nos amies biches sur Miyajima !


Depuis Miyajima, une trentaine de kilomètres nous amènent à Hiroshima. Notre arrivée coïncide avec le passage d'un gros typhon sur une grande partie du Japon. On a la chance d'être reçu par Shinishi, contacté par Couchsurfing pour la première nuit. Il nous fait un accueil de roi ! Sa famille tient un restaurant de Ramen et son rêve est de pouvoir en ouvrir un en France, on espère de tout cœur qu'il pourra réaliser son rêve un jour ! On visite Hiroshima sous la pluie le lendemain, autant dire qu'à part le musée de la bombe atomique et les petites rues commerçantes couvertes on ne verra pas grand-chose…Le musée est à nouveau une grosse claque, et on a vraiment du mal à comprendre comment un jour les gens ont eu l'idée de créer et balancer une bombe pareille. Et surtout comment on a pu continuer après. Bref, là n'est pas le sujet mais pour résumer, c'est vraiment un sacré carnage cette bombe et on est admiratif de la capacité des japonais à rebondir, reconstruire et pardonner. Le soir, on se rend chez Kent pour une autre rencontre Couchsurfing qui tient cependant plus du Airbnb que d'un sympathique échange. On est quand même bien content de se trouver au sec pendant que des trombes d'eau se déversent le lendemain. On ne mettra les pieds dehors que pour déguster un délicieux Okonomiyaki, une des spécialités d'Hiroshima, préparé devant nos yeux !


Okonomiyaki d'Hiroshima !


On continue notre bonhomme de chemin sur Honshu, le long de la mer intérieure et on arrive vite à un des « musts » du Japon pour tout cycliste qui se respecte, la fameuse Shimanami Kaito. Cette piste cyclable passe sur 7 petites îles pour rejoindre Shikoku, la quatrième île du Japon en terme de taille (celle qui a une forme d'os). Et c'est vraiment chouette ! Pas ou très peu de voitures et surtout les vues sur la mer intérieure sont splendides et on ne se lasse pas de regarder les ponts massifs que l'on traverse séparés des voitures. On campera sur l'une des petites îles avant d'arriver le lendemain sur Shikoku.


L'un des magnifiques ponts de la Shimanami Kaito !


A Imabari, la première ville de Shikoku, on trouve un bivouac bien tranquille sur une petite plage et on commence à griller des Gyozas lorsque deux occidentaux habillés de blanc s'approchent de nous à pied et nous demandent en anglais s'ils peuvent planter la tente à côté de nous. C'est Nina et Jarret, deux allemands qui font le pèlerinage des 88 temples de Shikoku ! Impressionnant ! Shikoku est célèbre pour ce pèlerinage que beaucoup de japonais gens font à pied et qui consiste plus ou moins à faire le tour de l'île pour relier 88 temples bouddhistes de l'île. Plus de 1000 km à marcher ! On est impressionné, ils nous racontent leur histoire et c'est vraiment intéressant de voir tout le folklore autour du pèlerinage (on citera notamment le bâton de marche, censé être la réincarnation de Kukui le célèbre fondateur de la branche Bouddhiste Shinto, attention donc à ne pas tenir le bâton de marche tout en haut pour ne pas lui tenir la tête !). On croisera plusieurs de ces pèlerins sur la route et on se dit qu'on est vraiment des glandos finalement à foncer sur nos vélos et à pouvoir porter tout notre matériel (presque) sans effort !


Nina et Jarret, pelerins, grands marcheurs et compagnons de bivouac d'un soir.


On longe un peu la côte de Shikoku, assez urbanisée elle aussi avant de partir dans les montagnes au centre de l'île et plus précisément la magnifique vallée d'Iya ! Ici les couleurs d'automne foisonnent et la vue sur les gorges de la vallée est absolument splendide. Au cours de la montée, on se rend compte que le vélo de Cécile a un problème ! Un des galets du dérailleur s'est complètement cassé en deux ce qui fait que son dérailleur monte et descend à chaque coup de pédale ! Le bruit est un peu chiant mais ça ne l'empêche pas de rouler donc on se dit, tant pis, on fera les 130km comme ça jusqu'à la grande ville de Tokushima ! Mais 5 minutes après, gros bruit, le dérailleur a volé et s'est coincé dans la roue la voilant au passage. On est sur une petite route de montagne, pas le meilleur endroit pour une réparation mais on n'a pas le choix…On retire le dérailleur, on raccourcit la chaîne et Cécile se retrouve en mono-vitesse pour le reste de la montée…un peu chiant mais ça devrait tenir jusque Tokushima et heureusement la pente est plutôt constante. Difficile de dépasser les 10km/h cependant, il va falloir être patient!

Le Manneken-Pis japonais en pleine vallée d'Iya !


On arrive vite dans un Onsen de luxe au milieu de la vallée et on se laisse tenter par le bain avec vue sur les couleurs d'automne autour de la rivière. Lorsqu'on reprend les vélos, la nuit commence à tomber. 5km nous emmènent dans un petit hameau où on trouve un terrain à l'abandon avec un abri de métal pas mal pour la tente et les vélos. Parce que oui, le lendemain, un autre typhon arrive et il vaut mieux qu'on soit abrité ! Le lendemain, on se réveille bien abrité sous la pluie qui tombe déjà…La tente est sèche mais hors de question de rouler dans ses conditions donc on se met à la recherche d'un endroit où passer la journée et on tombe sur la Yoki Guesthouse, pile en face de notre campement. On est accueilli par Erina et Alrich, un couple Japonais-Norvégien qui gère cette guesthouse qui vient de se lancer. Ils acceptent qu'on squatte les parties communes de la guesthouse moyennant une petite participation et on file se balader pour profiter des dernières accalmies avant la tempête. On passera deux journées à attendre dont un réveil avec une sacré flaque d'eau dans la tente (merci encore à la Yoki Guesthouse qui nous a permis de tout faire sécher et nous a même permis de dormir dans le salon de la Guest House la dernière nuit ! Si vous allez au Japon, il est plus que fortement recommandé de faire un détour par la sublime vallée d'Iya avec bien sûr la Yoki Guesthouse pour camp de base !).


On repart sous les nuages mais le soleil n'est plus très loin et le coin ne cesse de nous enchanter ! Les montagnes sont couvertes de rouge, jaune, vert, orange, c'est un véritable festival. On avance à deux à l'heure, pas tellement à cause du vélo de Cécile mais parce qu'on s'arrête toutes les 2 minutes pour admirer la vue. On visitera également deux ponts de lianes impressionnants et un village hyper flippant, très célèbre car peuplé de grandes poupées de tissus à taille humaine qui prennent des pauses « naturelles » un peu partout dans le village. Perso on a surtout trouvé ça assez glauque et on était très content de ne pas dormir dans ce village !! On finit par arriver au sommet à 1300m, à la nuit tombée et l'on connaîtra nos premières températures négatives.


L'un des magnifiques ponts de lianes de la vallée d'Iya.


La redescente vers la vallée est plus facile : roue libre sur des kilomètres ! Mais le typhon a quand même fait des dégâts et un glissement de terrain rend la route prévue impraticable ce qui nous oblige à retrouver la vallée principale et beaucoup plus urbanisée. Mais ce sera l'occasion de faire une très belle rencontre car au petit matin, après avoir dormi dans un parc, un joggeur matinal nous invite à prendre le thé chez lui ! Trop sympa, d'autant plus qu'on sait qu'au Japon c'est très rare d'être invité à pénétrer dans l'intimité et l'espace privée des gens. On rencontre toute la famille autour d'une tasse de Mocha Japonais et de quelques sucreries puis ils nous emmènent dans une fabrique de papier artisanale pour rencontrer une artiste Française en résidence. Le lieu est fascinant, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'art de la fabrication du papier à la main.

Une petite famille nous invite a prendre le thé au petit matin sur la route de Tokushima.


La route jusque Tokushima sera facile malgré la circulation un peu dense et on retrouve vite Hiroki et sa femme Kanae qu'on a contacté via Warmshower. Ils nous font un accueil de rêve ! Ils ont préparé des Takoyaki, des espèces de petites boules de pâte à crêpes qu'on confectionne nous-même sur un appareil de type appareil à raclette. On les fourre au chou, au poulpe et au gingembre et on les déguste avec la même sauce un peu barbecue des Okonomiyaki, excellent ! Hiroki nous parle de son voyage à vélo de 3 ans autour du monde mais aussi de son boulot de prof de géographie. On sent une certaine nostalgie, aujourd'hui il bosse comme un fou, il part à 7H et rentre à 20H et le week-end il doit accompagner les élèves durant leurs activités sportives. On sent qu'il souffre un peu de ce rythme, d'avoir très peu de temps pour profiter de sa femme et de sa fille et malheureusement sa situation semble être plutôt la norme au Japon…


Takoyaki avec Hiroki et Kanae à Tokushima.


Le lendemain (après un petit déjeuner français avec de la vraie baguette acheté spécialement pour nous, de la confiture, du jus d'orange…tellement attentionné et touchant !) on se met en quête d'un dérailleur pour Cécile et ça s'avère plus difficile que prévu…tout d'abord, le magasin que nous a conseillé Hiro est fermé mais son propriétaire nous voit devant et il sort nous demander ce qu'on veut. Il boitille un peu et nous explique qu'il a eu récemment un accident cardio-vasculaire ce pourquoi le magasin est fermé. Il nous ouvre les portes et on part à la recherche d'un dérailleur sans succès…Mais plein de ressources, il appelle son frère, aussi propriétaire d'un bike shop et lui pourrait avoir ce qu'il nous faut ! Nous voilà parti pour 30 minutes de voiture au bout desquels on récupère un dérailleur convenable et cerise sur le gâteau, on nous l'offre car c'est une pièce de seconde main ! Depuis qu'on est arrivé au Japon, on ne cesse d'être touché et impressionné par la générosité des gens qui s'assurent toujours que tout va bien et si on n'a besoin d'aide, ne partirons qu'une fois sûrs que l'on est sur la bonne route où que l'on a trouvé ce qu'on cherchait ! Mais du coup si on pose une question à laquelle ils ne peuvent pas répondre : panique à bord ! Par exemple si on demande « peut-on camper ici ? », aucune procédure ne spécifiant clairement s'il était possible ou non de dormir là, c'est la panique et personne ne veut prendre la responsabilité de nous dire oui. Bref, contrairement à tous les autres pays, au Japon il est parfois plus simple de ne pas demander l'autorisation de camper !

Nos sauveurs ! Après quelques péripéties on trouve un dérailleur de seconde main pour le vélo de Cécile !


Bref on s'éloigne un peu du sujet ! On était donc en train de retourner aux vélos pour installer le dérailleur et là on s'aperçoit que la patte de dérailleur est légèrement tordue. Edouard la redresse à coup de marteau mais sans surprise elle se fissure (on se doutait bien que le marteau n'était pas forcément la bonne technique !)  et là, on se dit que ça va être compliqué…La pièce est censé être plus ou moins spécifique pour chaque vélo et on ne sait pas trop où la trouver mais le vendeur du bike shop nous donne une adresse où ils ont finalement la pièce qui convient parfaitement : vive le made in Taiwan de décathlon !! Et note pour les cyclistes, toujours avoir une patte de dérailleur sur soit ! ça ne pèse rien et ça casse souvent. Apparemment c'est la base du kit de réparation limite au même niveau que les rustines…enfin c'est cool aussi d'apprendre sur le tas !! Le vélo est réparé, soulagés on reprend la direction de chez Hiro et Kanae où on passera encore une soirée exceptionnelle avec les parents d'Hiro en mangeant des Temaki Sushi (sushi à la main, on goûtera d'ailleurs pour la première fois de l'anguille ce qui n'est pas si mauvais !).


Depuis Tokushima, on prend un bateau qui nous ramène sur Honshu, pas bien loin de Koya-san qui fait partie de nos gros stop touristiques du voyage. La montée est plutôt facile et on trouve un campspot à côté d'un temple depuis lequel on est subjugué par la quantité de voitures et de cars touristiques qui redescendent de Koya-san, ça s'annonce sacrément touristique ! Et la fin de la montée au petit matin nous le confirmera, on se faufile à vélo entre une immense file de voitures quasiment à l'arrêt! Il n'empêche qu'en arrivant là-haut, on est pas déçu ! Le lieu est sublime ! Probablement l'un des plus beaux endroits du Japon, en tout cas clairement un de nos préférés. Les temples éparpillés dans la forêt sont entourés d'érables de toutes les couleurs. Et l'immense cimetière est à couper le souffle, on peut y passer des heures à chaque heure du jour à admirer les jeux de lumière à travers les immenses cèdres centenaires, à déambuler au milieu des vieilles tombes couvertes de mousse. Cécile retrouvera Ryochi, un japonais qu'elle avait rencontré en Inde près de 10 ans auparavant et qui tient une guesthouse à Koyasan. Ryochi nous fera lui aussi un super accueil, en nous laissant utiliser les espaces communs et nous proposant de camper dans son garage (la guesthouse est complètement bookée !).

On arrive à Koya-san en plein dans la célébration des récoltes de riz et Ryochi nous emmène voir la préparation de gâteaux de riz pour la fête. On participera un peu à l'élaboration de ces gâteaux qui consiste à bien faire cuire le riz avant de le frapper avec un gros marteau en bois, c'est drôle mais assez physique et avec plus de 100kg de riz, c'est plus de 1000 petits gâteaux qu'ils préparent ! Le meilleur moment sera quand même le lendemain, lorsqu'on se battra à moitié avec des petits vieux Japonais pour rattraper les gâteaux de riz lancé depuis le temple de village. Certains sont numérotés et permettent de remporter des prix ! On ne gagnera rien mais on passera un bon moment bien marrant !

Koya-san: ses couleurs d'automne splendides et son cimetière inoubliable


Le matin du départ de Koya-san, mauvaise surprise c'est le réchaud qui nous lâche…La pompe à carburant a perdu sa coupelle et on ne peut plus mettre l'essence sous pression…la loose…On salue Ryochi et on emprunte la longue descente dans la vallée où on a la surprise de croiser Thomas, un cyclotouriste allemand. Il est en train de pousser un vélo de ville Japonais à trois vitesses avec un gros sac sanglé sur le porte bagage…quel courage ! Il en a encore pour 20km de montée ! On discute un peu puis on lui laisse reprendre sa route.


Après avoir trouvé du gaz pour cuisiner en attendant de réparer la pompe, on arrive vite à Nara, l'ancienne capitale du Japon avant Tokyo et Kyoto et qui, elle aussi est blindée de touristes et de groupes d'écoliers japonais! On peut y admirer la plus grande structure en bois du Japon qui héberge un magnifique Buddha géant fait de bronze ! Le parc autour des différents temples touristique est rempli de daims peu farouche que les touristes peuvent nourrir à leurs risques et périls avec de petits gâteaux confectionnés spécialement pour eux. Ces daims sont d'ailleurs considérés comme trésors nationaux au Japon.

Nara: son incroyable temple en bois et ses hordes de biches apprivoisées


Un jour de vélo en plus et nous voici à Kyoto ! Après plusieurs échecs Warmshower et Couchsurfing, on s'est finalement décidé à prendre un hôtel pour 4 jours dans cette ville mythique. Le retour au tourisme dans une grande ville est un peu dur et on se mêle aux foules pour visiter le temps aux 1000 Torii, le château du Shogun, le palais d'or ou encore la forêt de Bambou d'Arashiyama. Kyoto est une ville superbe mais y aller un week-end pendant le pic des couleurs d'automne n'est pas forcément la meilleure idée et après quatre jours, on n'en peut plus de nos piétinements touristiques, des marches à deux à l'heure au milieu de perches à selfie, des visites à la queuleuleu et c'est avec joie qu'on reprend nos vélos vers le nord et le lac Biwa !

Le palais d'or de Kyoto, un endroit à la fois magnifique et angoissant de part son abondance de perches à selfies.


On vous laisse découvrir en photo ICI les merveilleuses couleurs d'automne des érables japonais et tout de même quelques photos de Kyoto qui reste un très bel endroit !